Source - Maisons Nature et Bois
La forêt joue un rôle régulateur majeur sur la terre. Véritable puits de carbone, la forêt piège le CO2 de l'atmosphère pour rejeter de l'oxygène. En coupant anarchiquement des hectares de forêts, les hommes accélèrent le processus de l'effet de serre responsable du réchauffement climatique.
Un mécanisme régulateur
Le mécanisme régulateur de la forêt est bien connu. Chaque arbre en croissance piège pour se développer des centaines de kilos de CO2 qu'il transforme par le principe de la photosynthèse en oxygène. En coupant une forêt en croissance, c'est autant de CO2 qui vient s'ajouter dans l'atmosphère. Et le CO2 est un gaz à effet de serre qui précipite la terre dans un réchauffement climatique certain. Si stopper la coupe des arbres paraît inimaginable, lutter contre la déforestation anarchique est une priorité absolue pour les gouvernements. Hélas, les intérêts des entreprises forestières sont souvent incompatibles avec les grands enjeux du développement durable. La prise de conscience fait toutefois son chemin. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à opter pour des bois de forêts gérées de façon respectueuse. Car en effet, la gestion raisonnée est bien au cœur de toute la problématique. Un arbre à maturité peut être coupé puisqu'il ne remplit plus sa fonction de puits de carbone : seuls les arbres en croissance piègent le carbone, les arbres matures en rejettent au contraire !
Pour une gestion raisonnée de la forêt
Face à l'ampleur programmée du réchauffement climatique, de nombreux états se sont engagés à favoriser la gestion raisonnée de leurs forêts. Tous les arbres en croissance sont ainsi sauvegardés dans les forêts européennes et les arbres à maturité coupés pour être exploités dans la construction, l'industrie du papier... La reforestation des espaces est partout en marche, mais quelques pays gros producteurs commencent tout juste à entrevoir l'intérêt d'une gestion raisonnée. La mise en place de labels commence progressivement à faire changer les mentalités. Le consommateur final a désormais les cartes en main pour inverser la tendance et influer sur les pratiques anarchiques de déforestation notamment dans les forêts primaires de notre planète.
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