L'ALIMENTATION EN AUTARCIE


http://www.autarcies.com/Alimentation/al...

L'alimentation est le chapitre le plus important à maîtriser pour devenir autonome. Sans une alimentation riche, saine et variée, point de salut ! Pas de santé, pas de force, pas d'autonomie... Le contraire est un cercle vertueux.

Premier constat :  Pour produire un kilo de viande, il faut la même surface de terre que pour cultiver 200 kg de tomates ou 160 kg de pommes de terre !!!  Il faut 30 fois plus d'eau et 3,5 fois plus d'énergie pour un aliment animal que pour un aliment végétal ! Il faut 10 protéines végétales pour produire 1 protéines animale... Dans une situation extrême avec une énergie chère ou rare et avec une surface agraire réduite, nous devrons faire des choix afin de réduire et peut-être même de stopper toute consommation de viandes. Nous allons peut-être devoir devenir végétariens de gré ou de force...
Ce qu'il faut manger ou cultiver dépend totalement de ce que la nature nous propose sur place.
Un breton mangera totalement différemment d'un niçois ou d'un strasbourgeois.
Ce qu'il faut voir surtout, c'est qu'en diminuant la part inutile très large faite aux céréales dont plus de la moitié sert à nourrir le bétail, on pourrait cultiver des fruits et des légumes d'une manière très saine, pour une meilleure santé des consommateurs avec pour conséquence la diminution de la médicalisation.
Le lait est une cause d'ostéoporose, les yaourts sont responsables pour beaucoup du cancer de la prostate; Aspartam et glutamates oeuvrent pour Parkinson et Elzaïmer; Le glucose-fructose sont responsables de la pandémie mondiale d'obésité...



Témoignage personnel :J'avais réellement peur au départ pour me lancer dans l'aventure du "manger bio sans protéines animales", car s'en est une. On peut se heurter à son entourage, on a du mal à trouver ses repères dans la recherche des produits (j'avais l'impression de vivre en milieu hostile).
A présent, l'affaire se rode petit à petit.
Dernier point qui a son importance. Il faut y aller très progressivement.
On peut arrêter les protéines animales sans problème du jour au lendemain. Personnellement, j'ai continué pendant 1 mois et demi à manger du fromage de chèvre et de brebis.
Par contre, il ne faut pas se lancer dans le cru brutalement, les intestins explosent et on passe sa vie aux toilettes. C'est une affaire de 4 à 5 mois.


Contrairement à l'alimentation cuite, les quantités nécessaires pour un repas sont nettement inférieures.
On aurait tendance au début, par crainte de manquer, à se faire de grosses assiettes.
Dernière remarque : Il est important de manger en fonction de ses sensations plutôt qu'en fonction de ce que l'on pense être bien.


Objectifs alimentaires : On se basera sur un objectif de production d'un kilogramme de nourriture par jour et par personne...
En diversifiant les plantations axées sur sept sortes d'aliments à raison d'environ 50 kg de chaque, cela donnera alors 350kg (en arrondissant donc, les 365 kg dont on a besoin, chacun)

- 50 kg de céréales (blé, orge, seigle, maïs, avoine, etc...) cultivés sur 100m2 avec 1,5 kg de semences.
- 50 kg d'oléagineux (noix, noisettes, graines de courge, tournesol, pavot, colza, etc...) cultivés sur 100m2 avec ... semences (sauf arbres = vivaces)
- 50 kg de pommes de terre (+ autres tubercules, châtaignes, etc...) cultivés sur 20m2 avec une centaine de plants de pommes de terre p.ex.
- 50 kg de fruits (pommes, poires, raisins, etc...) cultivés en vivaces sur environ 100m2.
- 50 kg de choux (divers y compris rutabagas, navets, etc...) cultivés sur environ 20m2.
- 50 kg de légumes (carottes, oignons, poireaux, céleris, etc...) cultivés sur environ 15m2.
- 50 kg de légumineuses (haricots, pois, (secs) etc...) cultivés sur 200m2 avec 2 à 3 kg de semences.

NB: ces chiffres ont été proposés par Geispe (Après Pétrole)

Il faut prévoir un peu moins pour les enfants ou les personnes âgées, qui en général ne sont pas de gros mangeurs, mais peuvent donner des coups de main pour la culture (l'arrosage, l'entretien, la préparation des repas... toutes ces petites choses qui prennent du temps mais qui ne nécessitent pas de force et de célérité...).
Il faut prévoir aussi des pertes au stockage en cas de dégâts, des récoltes loupées, insuffisantes ou volées.
Et s'il y a des surplus, c'est tant mieux, ils vous permettront de faire plaisir autour de vous ou de les utiliser pour faire des échanges bénéfiques...
Pour le stockage pensez à prévoir de collecter toutes sortes de récipients qui pourront servir pour mettre à l'abri vos graines, bouillies et autres semences...

La famille des Baronnet vit en quasi autarcie en France depuis près de 25 ans sur une surface de 3.800 m2, toutefois seuls 400 m2 sont utilisés pour le potager. >>> en savoir plus >>>

Économiquement, un potager bien géré permet d'économiser deux mois de salaire au SMIC.
Comptez en moyenne 20 journées de travail cumulée pour assurer l'entretien d'un potager de 250 m2, ce qui fait en moyenne 25 minutes par jour.

Voici maintenant les objectifs, il faudra maintenant rentrer dans les détails. La diversité a son importance mais c'est surtout la répartition de produits contenant l'ensemble des éléments nutritifs dont nous avons besoin : vitamines A, B, C...
>>> Choix et besoins alimentaires : comment définir les objectifs de votre potager et de votre verger.

Si vous n'avez jamais cuisiné et jamais cultivé, l'objectif d'une autosuffisance alimentaire peut sembler être insurmontable...
Pour dire la vérité, il faut espérer, bien sûr, ne jamais devoir passer de la pratique d'un hobby de week-end à une nécessité absolue. Même si la notion d'autarcie décrite et proposée ici repose sur un sérieux constat et une sévère volonté, il serait préférable que notre civilisation ne connaisse pas le "crash oil".

Témoignage personnel :Une de mes toutes premières démarches fut de rencontrer la patronne de la pépinière de mon village. C'était en plein hiver. Je lui ai demandé ce qu'il faudrait pour atteindre l'autarcie et l'autosuffisance alimentaire. La réponse était encore plus pessimiste que l'état d'esprit qui m'animait à ce moment là :
Selon elle, nous ne pourrions pas assurer notre pitance et ce pour plusieurs raisons :
- D'abord parce que physiquement nous ne sommes plus près (les citadins) à travailler la terre. Effectivement j'ai très vite découvert quelques mois après combien il est difficile de retourner un coin de terre !
- Ensuite parce que la plupart des semences ne sont plus rustiques et encore moins bio et que nous aurions du mal à trouver des graines qui puissent assurer des plantations durables sans avoir la nécessité de réaliser des traitements chimiques.
- Enfin, parce que même si nous arrivions à faire pousser des plantes rustiques, il n'est pas sûr que notre constitution puisse assimiler cette nourriture bio. Nous sommes tellement surprotégés par la médication et les protections de tous ordres que les maladies et la mortalité associée serait certainement sélective.



Quoi qu'il en soit, il ne faut pas pour autant baisser les bras en se disant qu'il n'y a rien à faire. C'est un peu comme le constat "Réaliste": si en France nous ne pouvons aujourd'hui imaginer un consensus entre l'ensemble des mouvances politiques, il faut cependant et malgré tout tenter de faire quelque chose et de proposer des idées pour s'en sortir.

Si vous ne pouvez pas vous lancer immédiatement dans la création d'un jardin, stockez des graines. Aujourd'hui toutes les variétés sont disponibles et ne coûtent pas trop cher. Au réfrigérateur elles peuvent se conserver assez longtemps. La création globale de production de graines correspond au marché et à la demande. Ce marché est aujourd'hui réduit aux jardiniers amateurs. Imaginons que le clash oil passe par là et que tous les propriétaires  de belles pelouses et de massifs de roses se réveillent et achètent les stocks de graines disponibles, il ne faut pas être grand devin pour comprendre qu'il n'y en aura pas pour tout le monde... C'est pourquoi il est souhaitable de booster ce marché et la demande en sur-stockant le surplus nécessaire.

Quelques adresses intéressantes pour acquérir des graines :
- Vos voisins. (c'est là que vous trouverez les plantes qui s'adaptent le mieux localement) l'idéal est de pouvoir faire des échanges de bons procédés et de savoir faire...
- La pépinière la plus proche. Il faut la faire travailler pour obtenir de bons conseils...
Et sur internet ou à distance :
- Hortiflorbureau : des plants à petits prix
- Des petits fruits à petits prix
- Jardinalis : un comparateur de prix.

N'hésitez pas à acheter des graines multiples et variés destinées à être germées. Elles seront toujours utiles.
Dans tous les cas, l'exploitation optimale d'un jardin potager est un travail qui ne s'improvise pas et qui nécessite à la fois beaucoup de compétence et de connaissances et beaucoup d'expérience. Il est quasiment impossible d'imaginer de maîtriser son autonomie alimentaire en quelques mois...
Il existe de nombreux sites sur le jardin qui pourront vous aider :
Quelques liens à suivre :
- http://www.webjardiner.com/index.php

>>> Comment faire et gérer son potager : cliquez ici.

Dans le cadre d'un projet d'acquisition d'autonomie, nous allons devoir ré-apprendre un grand nombre de savoirs ancestraux nécessaires pour pouvoir assurer nos besoins fondamentaux.

Parmi les savoirs anciens et les ressources diversifiées :
L'Apiculture : la culture de la biodiversité pratiquée depuis des milliers d'années...
Une solution pour développer votre autarcie et enrichir votre jardin et votre alimentation, pourquoi ne pas mettre en place quelques ruches ?...

Archi simple et intéressant finalement, le modèle d'ancienne ruche Corse, en autarcie :
un tronc creux ou quatre grosses planches assemblées... entrée à une extrémité et couvercle amovible à l'autre : on accède par ce couvercle arrière pour retirer de temps en temps quelques galettes de miel que l'on prélève en gâteaux entiers puisqu'il n'y a pas de cadres. Il faut juste se bricoler deux couteaux au bout d'une tige pour couper les gâteaux de cire par le fond, selon qu'on les trouve placés de face ou de profil...
(on peut même faire une ouverture amovible devant et derrière, de sorte que si l'on veut on peut inverser l'entrée des abeilles d'une année à l'autre ou toutes les quelques années pour que soient renouvelés tous les gâteaux de cire)

On arrive ainsi à prélever environ un kg de miel avec la cire tous les mois sinon plus - cela dépend de la saison et de la météo : il suffit de faire le constat des réserves présentes et de prélever en conséquence...
Il faut bien sûr s'arrêter à temps à la fin de l'été afin que les abeilles puissent encore constituer les réserves avec lesquelles elles passeront l'hiver sans que l'on ait à s'en préoccuper.

Aucun problème de cadre, de matériel comme centrifugeuse. Ni problème d'essaimage : elles ont beau essaimer (des essaims récupérés permettant de multiplier les ruches à l'infini - la limite étant la disponibilité des fleurs du secteur) celles qui restent travaillent à remplir la ruche (celle-ci est bien entendu plus petite qu'une ruche moderne ordinaire - taille environ de moitié) mais il suffit de faire deux ruches si l'on veut l'équivalent d'une grande... jusqu'ici pas de problème non plus - depuis plusieurs années - de varroa ou autre parasite ou maladie.

Petit inconvénient éventuellement : comme on récolte les gateaux entiers, il faut tamiser ensuite si l'on veut du pur miel... mais il est possible de manger la cire avec...

Les ruches de type Corse sont posées horizontalement.
On peut aussi faire vertical et cela donne les brusc de Provence.
Mais dans ce cas il est un peu moins pratique de prélever le miel car les gâteaux sont accrochés au plafond et l'on est obligé de faire une casse qui dérange plus les abeilles en ouvrant le couvercle pour accéder par en haut...
Ces ruches-tronc comportent un ou plusieurs croisillons intermédiaires pour éviter que tout ne s'écroule si on décolle le plafond et que l'on récolte la partie supérieure des gâteaux : donc un peu plus compliqué que le modèle précédent mais intéressant aussi.


>> Pour tout savoir sur l'apiculture>> Un site dédié à l'apiculture
>> Des rûches écologiques
>> Les ruches de Janvier à décembre>> Pour acheter le matériel et les accessoires de l'apiculteur modèle

>>> Un livre en ligne consacré à l'apiculture :
Le système kenyian, très répandu en Afrique à cause de sa simplicité de construction et d'exploitation
>>> Deux livres anciens sur les abeilles accessible directement sur internet :
- Les abeilles
- Traité pratique sur les abeilles à l'usage des cultivateurs et des écoles primaires.


Le candi de désiré :
Objectif : nourrir les abeilles en hiver pour les aider à mieux passer les périodes de froid.
Principe : en leur donnant 1 pendant l'hiver,elle vous redonneront 5 fois plus l'été suivant.
Préparation à base d'1 kg de miel.
-Ingrédients et matériels :
- 1,3 litres d'eau
- 1 kg de miel
- 5 kg de sucre
- Grand récipient
- Bain marie
- Thermomètre de cuisine
Prenez un récipient assez grand pour contenir tous les ingrédients.
- Faire bouillir 1,3 litres d'eau.
- Hors du feux ajoutez et mélangez 5 kilos de sucre.
- En parallèle, faites chauffer le miel au bain marie jusqu'à parfaite liquéfaction.
- Monter la température de l'eau sucrée jusqu'à 118°C précisément.
- Ajouter alors en dehors du feu (car le mélange déborde facilement) le miel chaud.
- Refaire bouillir alors l'ensemble à feu doux, toujours pour éviter les risques de débordement, pendant 2 à 3 minutes en remuant continuellement le mélange.
- Stopper le réchaud en continuant à remuer.
-Préparez les récipients dans lesquels vous coulerez votre préparation. Regroupez les au plus prés car il faudra faire très vite lors du transvasement.
- Laissez refroidir le liquide vers 80°C juste avant qu'il ne se solidifie.
- Mélangez en permanence votre préparation afin d'obtenir un candi homogène.
- Dès que le liquide change de teinte (vers 80°) versez le dans les récipients, faites très vite avec qu'il ne durcisse.

Si vous envisagez de vous lancer dans la création d'une ruche, préparez votre terrain pour accueillir vos futures pensionnaires : plantez des fleurs et si possible faites une sélection de fleurs comestibles pour joindre l'utile à l'utile :

Les fleurs comestibles :
Voici une liste de fleurs comestibles qui pourront accompagner vos repas :



  • ACACIA: fleurs.
  • ACHILLEE ; fleurs et feuilles
  • ANCHUSE : fleurs, feuilles
  • ANGELIQUE : feuilles et tiges, fleurs
  • AMARANTE : jeunes feuilles et tiges, graines
  • ARBRE DE JUDEE: fleurs
  • ASPERULE : fleurs
  • AUBEPINE : fleurs, jeunes feuilles, fruits
  • BEGONIA : fleurs, feuilles
  • BOURRACHE : fleurs, feuilles
  • CAMOMILLE : fleurs
  • CAPUCINE : boutons, fleurs, graines, feuilles
  • COURGETTE : fleurs et fruit
  • COQUELICOT : pétales, graines
  • CHRYSANTHEME COMESTIBLE : fleurs et jeunes feuilles
  • CHEVREFEUILLE : fleurs uniquement
  • DALHIA : tubercules, fleurs
  • FUCHSIAS : fleurs, fruits
  • HEMEROCALLES : fleurs et boutons, jeunes pousses
  • HIBISCUS : fleurs.
  • HOSTA : fleurs ou feuilles.
  • GARDENIA : fleurs
  • GERANIUM ODORANT: fleurs ou feuilles.
  • GERANIUM ROSAT: fleurs ou feuilles.
  • GLYCINE : fleurs
  • JACINTHE : fleurs
  • JULIENNE DES JARDINS: fleurs, jeunes feuilles
  • LAVANDE : fleurs
  • LAVATERE : feuilles ou fleurs
  • LILAS : fleurs
  • LYS : fleurs ou boutons, bulbe
  • MAGNOLIA : fleurs, boutons au vinaigre, jeunes feuilles
  • MAHONIA : jeunes feuilles, fruits, fleurs
  • MARGUERITE : fleurs ou boutons
  • MAUVE : feuille ou fleurs
  • MIMOSA : fleurs
  • MONARDE DIDYMA: fleurs et feuilles
  • MONNAIE DU PAPE: boutons floraux et jeunes feuilles, fleurs
  • NIGELLE : graines
  • ŒILLET : fleurs
  • ŒILLET D’INDE: fleurs et feuilles
  • ONAGRE :fleurs feuilles et racines également comestibles.
  • PASSIFLORE : fleurs, fruits
  • PÂQUERETTE : fleurs et feuilles
  • PAVOT : pétales, graines
  • PENSEE : fleurs
  • PHLOX : fleurs
  • PISSENLIT : tout est comestible, fleurs, feuilles et racines
  • PRIMEVERES : Fleurs et feuilles
  • ROSE : pétales, boutons, feuilles de certains rosiers, fruits
  • ROSE TREMIERE : fleurs et boutons
  • SEDUM : fleurs et jeunes feuilles
  • SAUGE SCLAREE: fleurs et feuilles
  • SOUCI : fleurs et boutons floraux
  • SUMAC DE VIRGINIE : fleurs
  • SUREAU : fleurs et baies mures
  • TAGETES : fleurs et feuilles,
  • TILLEUL : fleurs
  • TOURNESOL : pétales, boutons floraux, graines grillées.
  • TRADESCANTIA : fleurs
  • TREFLE : fleurs et feuilles
  • TULIPE : pétales
  • VIOLETTE : fleurs et feuilles
  • VALERIANE : fleurs et feuilles
  • YUCCA : fleurs, fruits
  • ZINNIA ELEGANT : fleurs
Pour en savoir plus sur les fleurs comestibles, les recettes, les conseils...
Pour acheter des graines de fleurs comestibles : Ferme de Sainte Marthe

L'élevage des escargots :
Les gastéropodes peuvent représenter un danger pour votre potager, aussi au lendemain de chaque grande pluies, partez à la chasse aux bêtes à cornes pour les placer dans un habitacle adéquate. Une fois par mois vous aurez un repas assuré ou un cadeau à faire à un amateur.
Pour infos, en France, au Moyen-Age, les escargots étaient stockés dans les couvents pour les ressortir lors des périodes de disette. Pendant la révolution, dans les ports charentais, les marins emmenaient des escargots dans des tonneaux, afin de les consommer comme de la viande fraîche.
>>> Une ferme d'escargots et quelques infos complémentaires ici

Les plantes intérieures :
Vous pouvez faire un mur végétal très simple: feutre imputrescible (pas tres bio) inséré entre deux grilles à béton avec une gouttière au bas et un bac qui reçoit l'eau (une pompe a aquarium suffit).
Vous pouvez planter: tomates, poivrons, aubergines, patates douces, salades, courgettes...) et des fleurs (toutes les convolvulacées conviennent, la patate douce en est une), mais aussi capucines.
Pour l'éclairage n'importe quelle lampe convient et il est possible de se chauffer partiellement l'hiver avec une lampe horticole beaucoup moins chère qu'un convecteur électrique.
Pour nourrir les plantes j'avais trois tortues d'eau, mais tu peux aussi mettre des poissons ou de batraciens. Le système peut-être autonome un mois avec des insectes (yules, drosophiles, araignées vers de terre et un couple de zostérops (oiseaux insectivores).
En fait
1) vous pouvez passer plus de temps à couper les plantes qu'autre chose.
2) pensez à une bonne aération!
Le résultat en vaut la chandelle: c'est beau, vivant, sans aucune odeur et tout vos visiteurs seront scotchés sur votre mur végétal !
Indépendamment du fait que l'élevage de plantes dans votre intérieur peuvent être bénéfiques pour la santé, vous pouvez profiter d'exploiter une partie de votre surface intérieure pour laisser une petite place à des plantes utiles :
- Un citronnier
- Du piment d'espelette
- Un mini pommier d'amour
- De la fougère qui acceptera les coins peu éclairés de votre maison et dont le purin peut-être bénéfique pour vos autres plantes.

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