LE CHEVAL, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN !

Source Wikipedia




Labour traditionnel avec une paire de chevaux de trait en Allemagne.
 
 
Le cheval de trait connait un renouveau dans la société occidentale, qui semble lié aux mouvements écologistes et au développement durable, ainsi qu'à la recherche de nouveaux modes d'occupation de l'espace non polluants. Ils sont le plus souvent présents lors de salons agricoles, la concurrence est réapparue dans des concours d'animaux de traction et des expositions importantes. On peut aussi en observer de retour au travail sur certaines petites exploitations aux États-Unis et en Europe. Le cheval de trait représente désormais le retour à la nature et à un « passé idéalisé ». Les voyages en roulotte liés à la culture du nomadisme et les fêtes médiévales sont également liés au retour du cheval de trait dans la société[1].
Le développement des expériences pour réhabiliter le cheval de trait font de cet animal une passerelle entre le monde citadin et le monde rural, et entre tradition et modernité. Il est ainsi de retour dans des activités de services urbains, de transport des personnes, et de travail, il sert également à la réinsertion sociale et à l’insertion des personnes handicapées[9].
Dans les sociétés du Sud, le cheval de trait est toujours présent, il y représente le « taxi » des pauvres et des touristes[1].




Cours de labour à Beaune
 
Le cheval est historiquement un animal de travail permettant le transport de passagers et la traction de matériel agricole. Au cours du XXe siècle, il est délaissé suite à la motorisation. Il disparait du paysage des villes face à la montée de l'automobile. Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du XXe siècle dont environ 10 000 dédiés au transport public. De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation. Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l'agriculture.
Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue. En France, après avoir été délaissé en tant qu'outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d'une société qui se veut davantage sensible à l'écologie. Le cheval passe à des endroits difficilement accessibles au tracteur et n'endommage pas le sol. Le débardage est en développement grâce à un bon rapport rendement/coût dans certaines configurations de terrain. Exemple de lieux de débardage en France : bois de Vincennes (Paris), parc de La Courneuve (La Courneuve, Seine-Saint-Denis), parc de Saint-Cloud (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), etc. Longtemps associé à une image de sous-développement, le labour du sol par traction équine reprend de l'ampleur en particulier en viticulture. Cette pratique est tout particulièrement respectueuse des terroirs en limitant les tassements de sol dus au poids des engins agricoles motorisés, elle s'inscrit donc idéalement dans une démarche de développement durable[108].
Le cheval est utilisé par des unités de recherche et de sauvetage aux victimes au Canada. Le ramassage des ordures avec un cheval de trait est une utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Calvados, France).




Police montée anglaise
 
 
Article détaillé : Rôle du cheval dans la guerre.

Outre la traditionnelle Garde républicaine qui, outre ses missions de représentation, assure des patrouilles montées dans des massifs forestiers ou jardins, il existe un renouveau des unités montées de police ou de gardien d'espaces verts. Un agent à cheval a une capacité de déplacement accrue, bénéficie d'une vision haute et dégagée, inspire le respect et rentre plus facilement en contact avec la population par l'intermédiaire de sa monture. Exemples de police montée : Gendarmerie royale du Canada (GRDC ou GRC), police montée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis, France), à Orléans (Loiret, France), etc.

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